cours de français ! (séquence 2)

Tout Candide sans les 42h. de cours ! xD

Lecture analytique 1
Candide, Voltaire chapitre 1

Début d’apologue
Quelles sont les infos données ?
En quoi s’agit il d’un texte argumentatif ?

I ] Un début de conte :

1) Les informations :

- le cadre ;
- Pas de dates > « il y avait » (formulation proche de « il était une fois» du conte.
= époque imprécise proche du XVIII ème

- Les lieux > « Westphalie » une région allemande
= cohérence par rapport à l’auteur présumé
= évite la censure
=pays de Frederik II et de Leibniz (théorie de l’optimisme)
> « Dans un beau château » = contraste par rapport à la réalité
= ironie > univers médiocre

- Les personnages ;
Caractérisation rapide > personnages très typés = personnages de conte :
-Candide : nom connoté (naïveté)
: Caractère ; « les mœurs les plus douces » hyperbole
; « jugement assez droit » péjoratif
= présentation d’un personnage sympathique qui facilite notre identification.
Mais critique : manque d’intelligence
Personnage malléable = « le plus grand philosophe de la province et par conséquent de la terre »
= allusion a son hypothétique naissance (neveu du baron ?)
> Marginalité du personnage

-le baron : nom connoté > consonance allemande ( t et r : gutturales > rude > critique de la noblesse.
Caractérisé par son mode de vie apparemment conforme à son statut.
Mais aisance de façade ; pas puissant « double emploi », « parc » = ridicule.

-la baronne : caractéristique par son poids impressionnant = caricature de l’Allemande.
Rôle social restreint.

-Cunégonde : présenté avant son frère > mise en valeur. Présenté par son physique : femme = objet de séduction.

-le fils : pas de prénom > pas d’importance
= son père : « en tout digne de son père »

-Pangloss : pas de description physique > philosophe
Personnage important ; il est obéit et écouté : « oracle de la maison » « le plus grand^philosophe »

> Personnages monolithiques, présentés de façon conventionnelle.

- l’intrigue : SI > image d’un paradis + pensée optimiste qui rassure.

Élément perturbateur > faute de Cunégonde et Candide
= contraste > brutalité « à grands coups de pied »
> rapidité des actions = déchéance (
> « tout est au mieux » / « tout fut consterné »


2) les distorsions par rapport du conte, parodie du conte merveilleux ;

- La Westphalie > plus pauvre des provinces allemandes (/Bavière + riche)
+ illusion du pouvoir > ironie de cause à effet (porte, fenêtre…)

- des personnages ridicules ;
L. 16 « ils riaient quand il faisaient des contes » > personnages ridicules et bêtes.
+ héros ridicule, « innocemment » (dble sens)

=> merveilleux > burlesque (comique du décalage)


II] l’aspect argumentatif :

Que critique Voltaire ?

1) les marques de l’argumentation ;

- présence explicite du narrateur ; L. 5 « je crois » > explication du nom.

- narrateur omniscient > donne des explications : « parce que », « car », « comme »

- jugement > hyperboles > renforce l’esprit critique.

- c’est le lecteur qui observe.


2) une critique sociale ;

- Vanité, « imbue d’elle même » = prétention

- préjugés, « bon et honnête » / « soixante et onze quartiers »
= le mariage de figaro de Beaumarchais


3) la critique de l’optimisme ;

- Pangloss : parle tout le temps > beau parleur

- la science qu’il enseigne > volonté d’impressionner = vaniteux
+ nigologie (néologisme pour science du nigaud)

- le dogmatisme : sa pensée est trop rigide « il démontre que »

- le raisonnement est séduisant ; liens logique, cause à effet… > apparemment cohérent.
MAIS : arguments absurdes ex : nez > lunettes (…)

=> la philosophie optimiste est démontée


Conclusion :

Ce début d’apologue résume la démarche de Voltaire
> plaire par la forme du conte, les personnages, les rebondissements…
> Faire la critique de l’organisation sociale et de l’optimisme ; ironie, registre satyrique, argumentation indirecte, raisonnement inductif…)
Le début de candide est représentatif de tout ce qui va suivre.

Lecture analytique 2
Candide chapitre 3 (l.29) de Voltaire

Situation du passage ; candide chassé de Westphalie est enrôlé dans l’armée bulgare.
Il se trouve confronté à la guerre (bulgares / abares)

tout ce passage sert a dénoncer la guerre
Comment fait voltaire ?
Grâce à différents registres ( épique, pathétique, ironique, polémique… )


I] l’aspect spectaculaire §1 ;

Caractère impressionnant : la scène est vue par Candide.

1) un spectacle épique ;

- Le cadre ;

= L. 27 « théâtre de la guerre » > spectaculaire et impressionnant ; explicite
> super héros > surréaliste.

= L.1 à 3 parade militaire > « harmonie », « si bien ordonné »
> musical, gai
Mélange énumération d’instruments et seulement à la fin d’armes

= « Si » intensif > proche de l’hyperbole : laudatif.
> vision qui loue la guerre

+ L. 12 parade religieuse « te deum »
> beauté, émerveillement


- Les personnages :

=Présentés comme des héros :
Répétition des mots « héroïques » L. 11 et « héros » L. 20



- Le caractère hyperbolique :

= accumulation de chiffres hyperboliques > 6 000 L. 4
> 10 000 L. 9
> quelques milliers
> 30 000

= guerre déréalisée > âmes pas de corps.
Références aux textes mythologiques + récits médiévaux (chanson de Roland)

=> donne une vision héroïque, impressionnante de la guerre.
> par le registre épique, la naïveté du regard de candide, l’image que veut donner la guerre.

MAIS contradiction > L. 10 oxymore « boucherie héroïque » paradoxe entre spectacle et massacre
> introduit une vision réaliste
=> aspect parodique
+ position de l’oxymore (fin) : mise en valeur


2) parodie : vision ironique ;

Dès le premier paragraphe on commence de loin « canon » puis « mousqueterie » enfin « baïonnette »
+ expressions de la mort
+ hyperbole sauvageries : « telle qu’il n’y en eut jms en enfer » L. 2 & 3

L’accumulation des morts prouve > gens méprisants pas d’honneur pour ceux qui combattent, pour la vie de leur propre armée et de celle de l’adversaire ( / Roland, Ulysse…)
+ L. 20 « héros » > antiphrase > ironie

=> voltaire se sert de l’écrit épique (tradition de l’épopée) pour critiquer la guerre.
> Candide est impressionné et effrayé.


II] le registre pathétique :

= appel à l’émotion > persuasion
Personnage jeune et sensible.

1) la mise en valeur du massacre ;

§ 1 : soldats
/
§2 : CIVILS ! > victimes sans défense
+ évocation de termes concrets
> L. 17 à L. 23 réalité de la guerre
+ L. 19 & 20 « assouvi les besoins naturels » périphrase > viol
> mise en valeur de l’horreur


2) mise en scène réaliste > < §1 ;

Humains disloqués > vision non esthétisante > < épique
Mise en valeur de la souffrance par le réalisme.
> mort avec souffrance (compassion + révolte)
Image du chaos
Accumulations non logiques
+expression qui exprime très bien l’horreur L. 14 & 15 : « tas de morts et de mourants.

=> la guerre est horrible et absurde.


III] la dénonciation des responsables :

Registres satyrique et polémique
= volonté de convaincre

1) la guerre est absurde ;

- Candide ne prend pas parti > symétrie parfaite
> la guerre ne semble pas avoir de raison
+ deux armées aussi horribles. §2 & 3 = massacres
> la guerre ne sert à rien


2) quels sont les responsables ;

- la royauté : appétit de conquête > responsable attaque indirecte à louis XV
+ guerre de 7 ans ( 1756 à 1763) ;
Autriche + France + Russie > < Prusse + Angleterre

- religion : L. 12 : « te deum » encourage la guerre > < tu ne tueras point (commandement)
(= Montesquieu > esclave)

les penseurs de l’époque : - « lois des droits publics » L. 17 > légalité de faire la guerre
- critique de l’optimisme > < Pangloss « comme un philosophe » pas utile L. 10

=> reprise de Pangloss : absurdité de l’optimisme par l’ironie
Les préceptes de Pangloss > < réalité
Théorie de l’optimisme non vérifiée dans la réalité.


Conclusion :

Différents registres :
parodie, ironie
pathétique
Satirique, polémique

Apologue : faire passer des idées par la fiction
=> efficace

Ouverture :
référence à l’article « paix »
Guernica de Picasso (guerre d’Espagne)
Voyage au bout de la nuit : Céline

Lecture analytique 3
Chapitre 18, l’eldorado, candide de Voltaire (début à 114)

Présentation de l’eldorado par un vieil homme.
> En quoi ce texte est une utopie ?
> Quel est l’idéal de Voltaire ?
> Qu’est ce qu’une utopie ?


I] le caractère utopique :

Définition de l’ utopie > monde imaginaire
> monde idéal

1) une tradition historique et littéraire :

- L. 18 « ancienne patrie des Incas »
L. 20 « détruit par les espagnols » > conquistadores

-Voltaire s’inspire de récits et de l’utopie :

> ref. au mythe : les Incas se sont cachés avec leur trésor.

> le nom eldorado : el dorado > 1640

> L. 26 « Raleigh » > explorateur : voltaire s’inspire de ses récits
Voltaire est issu d’une longue tradition littéraire (cf : l’utopie de Tomas More)

Une présentation réaliste :

> en Amazonie > entre le Paraguay et Lurinam

> L. 74 « moutons rouges » lamas : faune amazonienne

> « cannelle », « girofle » > flore amazonienne

> or et pierres précieuses > gisements du Pérou

> ressemblance de la ville avec Cuzco au Pérou

=> récit pas que imaginaire > volonté d’ancrer l’histoire.


2) utopie : pays imaginaire ;

- son isolement : rochers inabordables
précipices
L 25 Espagnols connaissent mal l’endroit
=> monde à part

- son caractère merveilleux : L. 75 moutons volants
L. 76, 91, 104, le caractère hyperbolique des chiffres.
L. 96 « jusqu’aux nues »

- le champ lexical de l’exception : prodigieuse
Tant de goût
L. 113 & 114 étonnement
Extrême
=> idéal irréaliste inaccessible


3) la critique ;

- un monde inversé par rapport au monde réel du 18ème : L. 81 soldats femmes
L. 99 à 101 les rues sentent bon
Un roi attentionné
> < louis XV
=> pays inversé dans la réalité > critique de l’Europe et plus précisément de la France.

- la portée critique :

> L. 87 à 91 ridicule des cérémonies (avec accumulation ()
= critique de la religion

> L. 18 imprudemment
L. 29 rapacité
L. 31 Fange
Les habitants de l’eldorado s’étonnent
Nous tuerons jusqu’aux derniers
= critique de l’attitude des Européens

> L. 62 à 66 réaction de candide « en extase »
L 64 > candide relativise le paradis qu’il a connu.
= adhésion de candide a l’eldorado et dévalorisation de son idéal.


II] l’idéal de Voltaire ;

= quelle société Voltaire met il en valeur ;

- luxe et profusion : fontaines > pas de pénurie
Or et pierres précieuses
> pas de conflits pour la richesse
> mépris de la richesse L. 6 & 7 = simplicité (comme dans le mondain du même auteur).

- religion : unique : question rhétorique L 41 & 42
> reflète le déisme de voltaire.
Pas de hiérarchie : L. 57 « nous somme tous prêtres »
> religion tolérante > < XVIIIème
Religion unanimiste.
= prière à dieu de voltaire => s’inspire des quakers (secte anglaise)

- monarchie : roi raisonnable, bienveillant, généreux, proche de ses sujets, intelligent.
> société apaisée ; tout va bien

- place importante des arts et de la connaissance technique, des sciences.
L. 105 « galeries… » représentatif de la volonté des lumières.

=> représente tout ce que Voltaire recherche
= utopie tolérante > humilité
politesse


Conclusion :

L’importance de ce passage : me caractère idéal fait ressortir les défauts de la France (implicite)
Voltaire fait paraître ses idées
Étape importante pour candide qui s’émancipe à partir de ce moment.

Lecture analytique 4
Chapitre 19 de Candide (L. 19 à 49), Voltaire

Retour a la vie réelle après l’Eldorado > esclavage
Comment peut on dénoncer l’esclavage ?
Réalisme
différentes façon de dénoncer = raison + persuasion


I] la force du récit réaliste ;

1) Un récit plaisant ;

- Alternance récit / discours : vivant et naturel

- L. 19 à 22 passé simple + description d’un esclave :
> position, vêtements, mutilation = concentré d’un esclave
Description de la condition de l’esclave objective (focalisation externe)
> pathétique : qui suscite la pitié.

- L. 22 à 26 échanges de répliques courtes et concises => sert d’introduction à la tirade avec un rythme naturel

- L. 26 à 43 tirade de l’esclave
> description de sa vie
> discours de la mère ; comment l’esclavage fonctionne
( réalité de l’esclavage > < promesse faites au pays)
> injustice de son sort
=> argumentation

- L. 43 à 49 : réaction violente de Candide ( !, apostrophe)
Il prend partie = intelligence.

=> on voit déjà que voltaire cherche à divertir le lecteur en même temps qu’argumenter.


2) l’aspect réaliste ;

- volonté de situer précisément l’action : Surinam > colonie hollandaise
> Nom connoté du négociant > consonance hollandaise
> dent dure = méchanceté
> met en valeur la cruauté de l’esclavagisme.
+ monnaie : « écus patagons »
+ « fétiches » = mépris (manque de considération pour les esclaves)
+ pays d’origine : « guinée »
=> colonie autre que française pour éviter la censure…

- MAIS allusions précises à l’esclavage français :
> référence au code noir : > convertir les esclaves « prêtres »
> deux habits par an
> code du travail > mutilation
=> attaque très directe à l’esclavage français grâce à ces nombreuses allusions.
+ commerce triangulaire

« c’est à ce prix que vous mangez du sucre » > très fidèle à la réalité

Cette réalité fait la force du passage
Une autre force : les personnages


3) des personnages symboliques ;

Candide + esclaves => personnages représentatifs ( européen / tous les esclaves)

Candide = Voltaire

Esclave = philosophie de voltaire

=> personnage allégorique : représentation génique qui regroupe plusieurs personnages.

Conclusion partie : apologue séduisant.


II] la force critique du passage ;

Comment Voltaire dénonce-t-il l’esclavage ?

1) l’usage de l’ironie :

Chapitres 1 et 3 sont ironiques
Ici jamais l’esclave dit explicitement « l’esclavage est horrible »
Décalage entre ce qui est dit et ce qui est sous entendu ;

- sobriété du constat (pas de plainte ou juste une fois « Helas » L. 36)
> < Réalité absurde, inconcevable…
> pas d’habits
> mutilation
Mais pas de révolte > mise en valeur de l’habitude, de la normalité de l’esclavage par la structure parallèle L. 29 & 30
=> logique mais réalité inacceptable et injustifiable.

- L. 30 & 31 présent de vérité général.
Au prix de tous les esclaves mutilés tués ; sucre ; produit luxueux pour le confort des européens.
=> attaque directe aux consommateur : les Européens

- « tu as l’honneur d’être esclave… » promesses très élogieuses > < réalité
> discours des prêtres > < réalité
> égalité > < réalité
+ hyperboles L. 38 & 43
=> absence d’égalité. Dernière phrase absurde ; pas moral de traiter des parents comme tel

Conclusion partie ;
=> discours > < réalité
Réalité contraire au christianisme
> hypocrisie de la religion.
Dénonciation rationnelle : convaincante
> s’adresse à l’esprit, à la raison


2) la dénonciation par la logique ;

Dernière phrase 38 à 43

Thèse > nous sommes tous égaux
Mais réalité différente «Or » > pas traité pareil
=> raisonnement par l’absurde = cynisme des esclavagistes

Heureusement que cela est exposé comme en Hollande car sinon la censure serait rude.


3) la dénonciation de l’optimisme ;

Explicite « O Pangloss... » Candide se détache de l’optimisme « ton » + « je renonce »
> illusion de la théorie de Pangloss = l’optimisme
Nouvelle définition ;
« c’est la rage » péjoratif
+ tout est mal dans la réalité
Mais on fait tout passer par le bien
> manque de lucidité

Conclusion partie : Candide est le porte parole de Voltaire qui dénonce l’optimisme.

Conclusion II : double critique :
L’esclavage = réalité
Optimisme = illusion


Conclusion ;

La force argumentative du passage : amusant et réaliste par les personnages et le cadre.

Aussi parle aux sentiments et à la raison. Persuasif : pathétique et convaincant : ironie.
Permet de condamner l’esclavage de façon claire et accessible

Ouverture : de l’esclavage des nègres : essais de Montesquieu

Merci Arthur ^^
dommage que on soit obligé d'assisté au 42h de cours inutile ^^'

Lecture analytique 3
Chapitre 18, l’eldorado, candide de Voltaire (début à 114)

> L. 87 à 91 ridicule des cérémonies (avec accumulation ()

je pense que ce petit Smiley n'était pas invité ^^ ... "(avec accumulation ( ; ) )" comme ceci.

Quel est le meumeu a avoir mis autant de smiley dans le fofo ?!

ce qui est zarb c'est que normalement à la place de ya un numéro de ligne pour les exemples je pense... faut que je vois ça, j'changerai pe demain pour les gens ne l'aillant pas encore passé :p