cours de français ! (séquence 1)

Toutes les séquences enfin en word et sans Mme F., vous n'avez à présent plus aucune excuse pour le bac...
Apparemment il est impossibe de joindre des fichiers... De ce fait j'vous publie tout ^^'

Séquence 1 ; Lumières et contestations

Objets : l’argumentation
Les lumières (mouvement littéraire. et culturel)


Le XVIII siècle : siècle des Lumières
Siècle de grandes transformations > Révolution Française


Le contexte historique :

La bourgeoisie fait partie du Tiers-états s’est enrichie grâce au commerce (négoce) et à l’industrie. La bourgeoisie devient aussi plus puissante mais n’a aucun droit > fort sentiment d’injustice.
Les écrivains du XVIIème sont presque tous bourgeois.
Nouvelles valeurs ; Mérite >< naissance
Dynamisme ><immobilisme


Règnes :

La monarchie absolue Louis XIV (1661-1715) fin du règne difficile.

Régence Philippe d’Orléans gouvernement moins sévère. Durant la régence on assiste à un début de contestation

Louis XV (1723-1774) surnommé le bien aimé. Figure la plus important du XVIIIème. Il laisse une légère contestation de mettre en place. Louis XV a refusé toute réforme, la noblesse et le clergé l’ont bcp soutenus.
Durant son règne le niveau culturel rayonne alors que l’économie s’effondre.

Louis XVI (1774 1791)
En 1789 le Tiers-état est majoritaire à l’assemblé nationale.
La monarchie résistante et la bourgeoisie impulsive forment un contexte que les écrivains vont essayer de transmettre.


La situation des écrivains :

Pas de propriété littéraire, pas de droits d’auteur.
> Pensionné (nourri, logé, rémunéré)
Par le roi (Molière, Racine Voltaire (histographe)…) situation la plus confortable
-mécène privés (Montesquieu, Diderot..) nobles libéraux

>importance croissante des éditeurs.
Naissance des salons mondains (réunions d’écrivains et de nobles) qui permettent de toucher un plus large publique et de diffuser les idées de façon plus efficace. les salons touchent les femmes (Lespinasse…)

> Censure très sévère ; pour publier un livre au XVIIIème il fallait passer par une censure qui pouvait interdire et poursuivre la publication et/ou l’auteur (Voltaire a reçu l’interdiction de venir à Paris pdt 15 ans)
Pour parvenir à passer à travers la censure les écrivains ont publié à l’étranger puis ont introduit clandestinement les œuvres en France.

Les écrivains pouvaient aussi publier leurs ouvrages anonymement.
On se sert aussi de genres littéraires qui ne sont à priori pas critiques ;
Théâtre (Beaumarchais ; le mariage de figaro, Marivaux ; l’île des esclaves)
Apologue, récit (Voltaire ; Candide)
Dictionnaire (Diderot ; l’encyclopédie)


Les lumières (>< obscurantisme et religion)

Mouvement à la foi littéraire et artistique lié de façon intense à l’Humanisme (XVI)

La démarche ; l’importance de la raison (>< religion) on examinait tout. D2but de l’esprit scientifique.
Cela pousse a remettre en cause certaines choses (monarchie de droits divin par ex.)
Ce que l’in peut observer est vrai, ce que l’on ne peut pas voir peut être remis en cause > cela pousse a rejeter l’ordre établi. (organisation sociale, pratiques inhumaines intolérance religieuse voire la religion…)
Les fondements de l’ancien régime sont en train de s’effondrer.
La plus part des penseurs disent que grâce à leurs progrès la vie va être + facile.

Avancée dans la technologie ( sorte de 1ère révolution industrielle) (agriculture…)
Optimisme certain (chaque année est meilleur = humanisme)


Les cibles de la contestation sont ;

- La Politique; monarchie absolue = tyrannie
Le modèle anglais est idyllique (Voltaire)

- La Religion ; le pour de l’Église (même privilèges que la noblesse) Église riche et corrompue > contraire aux valeurs religieuses.
Quelques anticléricalismes (Diderot ; athée)
Tous rejettent l’intolérance (Voltaire…)

- Les inégalités sociales
Haut clergé (130 000), Noblesse (300 000), Tiers état (24 000 000) enrichit le pays et n’a pas de droit.


Forme de la contestation ;

- textes argumentatif ; essais, traités
> mettre en valeur le raisonnement (démonstration)
Ex : l’esprit des lois Montesquieu
Le contrat social ; Rousseau
Le traité sur la tolérance ; Voltaire

-Contes philosophiques > apologue court récit à visée morale
Ex ; Candide ; Voltaire

- les encyclopédies = somme de tous les savoirs
Ex ; celle de Diderot
Dictionnaire encyclopédique de Voltaire
> Fonction éducative et de contestation

-roman à visée morale
> la religieuse ; Diderot

- le théâtre
Le mariage de figaro ; Beaumarchais
le jeu de l’amour et du hasard, L’île aux esclaves ; Marivaux

Lecture analytique 1 ;
les lettres persanes (lettre 99) de Montesquieu (p.112)

Montesquieu ; 1689 1755 > penseur des Lumières qui met en avant la lucidité et la raison, il y a une sorte de passion pour la vérité.
A écrit ; des essais politiques ; l’esprit des lois
Les lettres persanes (1721) roman épistolaire publié à Amsterdam anonymement.


L’intrigue :

Deux Persans (Iran) voyagent et visitent l’Europe (correspondance entre eux et à leur famille restée en Perse) = regard extérieur.
Intrigue amoureuse tragique (secondaire pour nous)

Lettre 99 ; lettre de France (Rica) > aspect fictif
parle de la mode > sujet futile et amusant = but comique
Précepte a critiquer les français> sociologie / politique > aspect satirique / polémique


I] une lettre plaisante : volonté de prendre en compte le lecteur ;

1) la forme de la lettre ;

- volonté d’un aspect réaliste ; - noms de l’épistolier et du destinataire ; typiquement persan.
- usage du calendrier persan
= clairement identifiable.


-touche de dépaysement car l’orientalisme était à la mode > caractère exotique.

- l’utilisation des 1ere et 2eme personnes > p. 1 & 2 = caractère intime > focalisation interne > identification facile au personnage


2) l’ aspect visuel ; parle à l’imagination ;

-point de vu de l’étranger : observateur

-champ lexical = perceptions visuelles

-verbes d’action = description animée.
+ L.14 « les coiffures montent » « descendent » > personnification > volonté de frapper le lecteur (exagéré fantastique)

- une présentation imagée ; coiffures, robes, chaussures, mouches… > parle à tous.
> Métaphores l14 « révolution » l 17 « piédestal » > met en valeur le caractère hyperbolique
= mise ne valeur de l’aspect ridicule
> Exagération « quelques américaine » = aspect monstrueux pour un français du XVIIIème
> Caractère monstrueux l 14 15 = hyperbole qui met en valeur l’aspect grotesque (ridicule risible)
+ l. 18 19 : rythme ternaire (rapidité + absurdité)
= caricature (critique faire rire)


3) le caractère exotique ;

Renversement des rôles ; les Français apparaissent exotiques : comparé aux Perses
> Étonnement par des questions rhétoriques l 56 l 18
> Termes connotés : « prodigieuse » l21 figure d’amplification

En premier Montesquieu fait bien attention à divertir le lecteur par une France déjantée par la mode.
Maintenant on va voir que cette critique cache quelque chose de très sérieux.


II] l’aspect argumentatif ;

Sous le prétexte d’un élément futile Montesquieu va critiquer le caractère des Français

la dénonciation des défauts ; critique sociologique = registre satirique

1ere phrase « caprices » > connotation négative
>instabilité, inconstance

De même « étonnants »
>absurdité de leur mode de vie


1) l’inconstance des Français ; rapidité des changements ;

- l 1-3 parallélisme de construction opposition rapide et complète.
- comparaison l. 9-10 « aussi antique que »
- juxtaposition : indications temporelles : « tout à coup »
+ Rythme binaire = indications contradictoires
> met en valeur l’instabilité des français.
> pas de logique chez les Français.


2)l’absurdité de leur mode de vie ;

L. 5-6 question rhétorique + ironie
> Absurdité de la situation

Ironie : il est inutile de chercher à comprendre les Français.
Emplois du conditionnel
Caractère contre nature l.22, l.24, l.25 + l.20 « asservies »
Mise en valeur du caractère illogique.
L’architecture est dictée par la mode. (renversement des valeurs)
= critique des mœurs + lutte contre l’ethnocentrisme
3) la critique politique : p.5 ;

Processus de généralisation ex : « les Français »
Passage au présent de vérité générale > règle générale.
P. 1-4 présent d’habitude)
Renforce l’aspect argumentatif du texte ;
Thèse
Anecdotes
Règle générale

Thèse exprimée :
Comparaison l. 26 > compare la relation Versatile à la mode et celle que les Français entretiennent avec leur roi.

> critique de la cours de Louis XV (régence)

> critique des français et du roi

> L 28-29 structure pyramidale (+ ellipses verbales)
= figure typique du tyran de l’ancien régime
+ ironie L 27- 28 avec hypothèse de changement mise en doute


Conclusion :

Dans ce texte il y a différents niveaux de critique ;

La mode (prétexte)
Les Français
Le régime politique

C’est un texte qui répond a l’idéal classique du XVIIIème siècle > rire + réfléchir. (Molière, Voltaire…)
Regard étranger qui met en lumière ce que les Français ne voient pas.

Lecture analytique 2
Montesquieu, l’esprit des lois, « de l’esclavage des nègres » ;

La forme de l’essai > argumentation directe.

Montesquieu ; 1689 1755 > penseur des Lumières qui met en avant la lucidité et la raison, il y a une sorte de passion pour la vérité.
A écrit ; des essais politiques ; l’esprit des lois
Les lettres persanes (1721) roman épistolaire publié à Amsterdam anonymement.

Montesquieu traite d’un sujet qui commence à être polémique à savoir l’esclavage.
> comment condamne-t-il l’esclavage ?


I] la reprise des thèses esclavagistes ;

Les neufs arguments appartiennent à tout le catalogue des idées reçues au XVIIème.

1) les arguments esclavagistes ;

Arguments 1&2 : géopolitiques ; argument 1 > commerce triangulaire
Argument 2 > économique (prix du sucre)

Arguments 3-6 : arguments anthropologiques

Argument 7 : économique et anthropologique

Argument 8 ; idéologique ; religion

Argument 9 ; idéologique ; politique (+ religion)

Ces arguments semblent logiques, il sont variés > argumentation convaincante
> idée reçue


2) la mise en valeur de la certitude ;

Présent de vérité générale > pas de remise en cause.

Articles définis > généralisation (« nous »)

Termes impliquant la certitude > il est impossible que
> il est si naturel de penser que
> une preuve que
Expressions méprisantes contre les idées contraires.

On pourrait croire que c’est un plaidoyer.

Mais première phrase > hypothèse (si > conditionnel)
> action refusée
> IRONIE (empêche le lecteur de croire la suite)

En réalité on a un réquisitoire contre l’esclave = raisonnement par l’absurde.


II] Un réquisitoire de l’esclavage.

Montesquieu va s’adresser aux lecteurs et remettre en cause leurs arguments.


1) l’absurdité des raisonnements ;

Argument 1 : raisonnement cause à conséquence : la cause doit être irréfutable. Or la cause est défendable d’un point de vue moral.
> Raisonnement invalidé = parodie d’argument de valeur.

Argument 8 : cause > conséquence
Ironie ; prise de distance par le conditionnel.
Hypothèse (cf l.1-2) > absence de remise en cause des esclavagistes
Raisonnement par l’absurde.
Il fait semblant de raisonner comme les esclavagistes « on » « nous »
Double sens ironique sur le mot chrétien
>religion
>mal (immoralité)

Montesquieu attaque les esclavagistes sur leur terrain.
(« nous sommes raisonnables » « vous êtes absurdes »)


2) la remise en cause des arguments ;

Argument 2 ; le sucre est un produit de luxe > l’argument tombe.

Argument 3-6 ; mettent en valeur un raisonnement de cause à effet
Physique > âme
L7-8 : « nez si écrasé » > « impossible de les plaindre »
L 11 : « couleur » > « essence »
En principe le catholicisme refuse cet amalgame entre corps et esprit.
Argument 2x attaqué + argument d’autorité>
> Références à la religion chrétienne > renforce l’idée de l’hypocrisie
> Références aux égyptiens > argument d’autorité « les meilleurs philosophes au monde » Montesquieu se moque de cet argument d’autorité : bcp d’ironie.


3) le glissement vers la polémique ;

Argument 8 ; I cautionne de manière ironique la religion tout comme dans l’argument 4
= ironie par antiphrase.

Argument 9 ; attaque politique
> Interrogative négative conditionnelle.
> Réponse négative = obligation de changer de point de vue
+ Hypothèse
=> Ironie


Conclusion ;

Montesquieu dénonce l’esclavage par l’ironie, la polémique
> aspect scandaleux d’un point de vue moral.
Raisonnement + invalidité des arguments donnés.
Texte des lumières > fait réfléchir, s’attaque aux préjugés
Cette dénonciation de l’esclavage n’est pas prête de s’arrêter. Cette pratique a été abolie en 1848 et déclarée crime contre l’humanité en 2001.

Lecture analytique 3
Voltaire, traité sur la tolérance ; prière à Dieu

Voltaire (1694-1778)

Penseur qui a exploité plusieurs genre ;
- tragédie (énorme succès de zaïre)
- poésie (la ligue)
- littérature argumentative (essais, traités, pamphlets… )
- contes philosophiques ( l’ingénu, candide… )

Voltaire a une double vocation ; plaire
Exprimer ses idées ( + svt liberté et tolérance)

> Ennemi de toute idéologie
> Circonstances de l’écriture 1761-65 affaire callas.


I] la prière à Dieu :

1) les procédés de la prière ;

- adresse directe ; apposition « toi » « Dieu »
reprise par anaphore de « toi » « tu » > mise en valeur de Dieu
+ Tutoiement > proximité de Dieu, protecteur, à l’écoute

- mise en valeur de la grandeur de Dieu ; l. 1 & 2 répétition de « tous »
+ l. 5 mise en valeur par accumulation : « immuable » , « éternels »…

- Contraste entre hommes et Dieu : l. 3 ; « faibles créatures »
L. 10 ; « insuffisant »
« imparfait »
« disproportionné »
L. 21 « ce petit tas de la boue de ce monde »
> Référence à Blaise Pascal XVIIème siècle
L 23 « vain » > quoi que l’homme fasse il ne sert à rien.
> Prédestination > Dieu décide
=> Absence de liberté.


- Mise en valeur de la supplication, demande liée à la faiblesse.
De mande respectueuse ; « s’il est permis »
« oser »
« daigne »
= humilité de l’homme devant Dieu
L.8 « fais que »
> mise en valeur de la puissance de Dieu.
+ subordonnées introduites par « que »

- ton solennel ;
> Effets de rythmes ; énumérations ( rythme ternaire)
Répétitions de « que »
+ litanie (aspect répétitif)
> Procédés classique du XVIIème siècle
> procédé de la rhétorique classique ou antique
> lié à un sujet sérieux

Grande puissance de la cohérence > texte religieux parlant de la religion.


2) le registre dominant ;

Ce texte fonctionne sur la pénibilité de la vie humaine :
L8 « fardeau d’une vie pénible et passagère »
Souffrance mort
+ souffrance concrètes : l. 7 « haïr » « égorger »
Parallélisme de construction avec :
L.14 « haine » et « persécution »
> persuasif ; appel aux sentiments grâce au registre pathétique
=> mise en scène concrète.


II] Appel à la tolérance : texte argumentatif ;

Montre la volonté de voltaire à travers une dénonciation de l’intolérance.

1) dénonciation de l’intolérance ;

- la mise en valeur des différences entre les hommes :
Série d’antithèses ; l. 14 cierges / pas cierges
Toile blanche / laine noire


Ces oppositions sont des détails qui mettent en valeur l’absurdité de la religion
Condamnation explicite de ces différences : L. 6 & 7 : « tu ne nous as pas fait »
> appel direct a Dieu pour montrer les inégalités.

- l’appel à la tolérance se manifeste par des termes négatifs :
« ne soient pas » l.
« ne déteste pas » L.
En présentant une solution néfaste on abouti au bien
> refus de la violence
+ expression du souhait « supportent » l.
« qu’il soit égal » L. 18
> les différences non niées sont mises aux même niveau ( pacifisme)
+ mise en valeur par le subjonctif présent.




2) le message de Voltaire ;

- structure argumentative : §1 > prière à dieu : tolérance religieuse ( affaire callas)
§1 > élargissement su message à tous les hommes.
L 25 « puissent les hommes »
L 28 « ne nous haïssons pas »
=> appel à l’unité.

- élargissement du msg : L 26 intolérance religieuse, hyperbole « tyrannie »
Refus du vol brigandage qui ravit par la force.
Appel à la paix
Appel à la paix universelle
> 1000 tangage divers, siam > Californie

=> dieu universel , tolérant

Conception appelée déisme


Conclusion :

forme efficace car s’adresse , à la raison et aux sentiments.^prière adaptée au sujet.
Le texte est clair et accessible.
Le texte permet à Voltaire d’exprimer ses idées religieuses pour amener à la tolérance.
« je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrais pour que vous puissiez le dire »

Lecture analytique 4
Entretien d’un père avec ses enfants, Denis Diderot

Diderot ; 1713-1784

Diderot est un penseur athée et matérialiste ; il ne croit qu’en ce qu’il voit.
Il fut plusieurs fois emprisonné pour sa pensée.
Il a touché à de nombreux genres ; romans
Drames
Lettres
Critiques d’art
Essais
Encyclopédie (avec Dalembert, Voltaire) ;
En 1780 + 4 volumes ( au total 17 volumes et 11 volumes de planches)
> il a diffusé les idées qui vont annoncer la révolution.

Débat, dialogue entre moi / docteur Bissei
> confrontation de deux thèses opposées.

Quelles sont ces deux thèses ?
Quelle est l’efficacité du dialogue ?


I] un débat contradictoire ;

1) la mise en place du débat ;

L. 1 à 10

L 1 & 2 ; question de courtoisie.
Présentation d ‘un personnage très antipathique que le docteur prend quand même en charge.
> point de départ (pb) avec sa mise en place.

L11 à 13 ; l’unanimité du père et du fils est renforcée par des répliques presque similaires.

Père ; référence au condamné
Fils ; argument moral et général
Docteur ; question ironique et provocante

La mise en place est naturelle et spontanée ; on va traiter de déontologie (morale liée a la médecine)


2) la thèse du docteur : il faut soigner tout le monde quelque soit son passé ;

Le fait d’avoir une question de médecine lui donne plus d’autorité.

- Sa thèse ; tout le monde a le droit aux soins.
Cela par différents arguments : L. 16 travail de médecin et pas de juge. Parallélisme de construction pour renforcer l’opposition claire et nette.
+ questions rhétoriques (réagir, réfléchir)

- limites du rôle du médecin :
> ne répond pas au cas de conscience du narrateur.
> expressions ; L 35 « la seule chose »
« que »
« au delà »

- Texte qui fonctionne sur la logique :
> accumulation + discours indirect > mise en valeur du raisonnement.
> proposition = restriction
> exclusion de toute considération morale : scientifique et concret (champ lexical de la médecine ; maladie malade ordonnance examens remèdes)
+ antanaclase ( un mot qui est pris au sens propre et sens figuré en répétition)
« doser » l. 43 & 44 ; absurdité de doser la morale et la médecine.

- mise en valeur de l’opposition ; « jansénistes » = tout ce qui est prédestiné
« molinistes (catholiques) = la grâce : le fait que l’on puisse changer.
« catholique » : fanatique : croit bcp
« athée » : ne croit pas

=> ce à quoi on aboutit est une situation absurde de toute considération religieuse et morale.


Réflexion faisant appel à la raison ; > convainquant > rythme ternaire l.38 « ignorance » / connaissance, « passion » / raison, « préjugés » / vérité.
Arguments de valeur ; typique des lumières

Conclusion partie ; raisonnement logique et convaincant : idées représentatives des Lumières et de l’humaniste (idéalistes)


3) la thèse de « moi » ;

- Sa thèse : (thèse inverse) ; il ne faut pas soigner les criminels.

- Ses arguments :

> L. 14 & 15 il faut laisser faire la nature
Ironie : « il prend envie d’en sortir »
> argument d’autorité (naturel)

> L. 19 à 22 : oppose le bien commun au bien-être d’un seul.
on voit dans cette courte réplique une opposition mise ne valeur par un oxymore. (dans la même expression deux termes contradictoires)
Salut religieux (respect de l’âme) / malfaiteur, pêchés
Cela met en valeur l’absurdité des arguments du médecin.
=> un oxymore met toujours en valeur l’absurdité ; cela montre que l’on peut être convaincant et persuasif.

> L 28 à 32 ; troisième argument de « moi » ;
On ne doit pas juger mais tout simplement être responsable. > contraire du médecin : on doit faire attention à la morale.
« changer la thèse » : on ne change pas de thèse mais de stratégie ; l’argumentation nouvelle est plus persuasive quand on prend un exemple concret (général > particulier)
« moi » prend des gens connus (aspect réaliste) on à ici les noms de Cartouche et Nivet.
Utilisation du présent de narration > réalisme & proximité du lecteur > mise en scène > persuasif
Cet argument parle plus à l’imagination qu’à la raison.
=> persuasion

- L. 45 à 50 : conscience, faute, remord « empoisonner la vie... » > mise en valeur de l’aspect moral.
Vocabulaire à forte teneur émotionnelle.
Avec des phrases interrogatives « moi » demande la réflexion.
On a aussi parfois des questions rhétoriques.
Pas de questions théoriques que des questions pratiques.
> moi n’est pas idéaliste mais réaliste et matérialiste (tout comme Diderot)

- grande tirade l. 53 ; attaque ; L 56 « vains raisonnements »
Selon « moi » l’homme ne peut pas ne pas avoir d’esprit > matérialisme (= réalité et pessimisme)
Analyse de la grande tirade ; mise en scène théâtrale ; donne un certain point de vue.
Tout le début de la réplique fait pression.
> L. 55 « écoutez-moi » ; apostrophe : rentrer dans le jeu du médecin
> L.56 mise en scène « je suis médecin » > façon de rabaisser le médecin ( se met à la place de son interlocuteur) > expression réaliste s’oppose à « vain raisonnement »
> L. 58 mise ne abyme par le discours direct « malheureux... » > imaginaire
=> grand jeu de persuasion. Discours qui reprend la morale ; « je ne serai point ton complice... » > phrases courtes, définitives
=> argumentation persuasive, convaincante.
Appel à la raison ; « cela ne se peut » > temps de l’hypothèse ; ce n’est pas logique
> L. 61 : « je n’ai garde... » être prudent > raison, on remarque l’habilité de « moi » (=orateur)
> L. 68 & 69 ; montre que moi est démonstratif ; point culminant du passage ; « l’équité naturelle, le bien de la société, le statut de mes semblables » rythme ternaire = mise en place d’une généralité. La généralisation vient après l’exemple > raison
La fin du discours est convaincante par des arguments de valeur

Conclusion partie : richesse de l’argumentation ; la stratégie argumentative de « moi » s’occupe des deux versants de l’argumentation.
Convaincante ; par les généralités et les arguments de valeur.
Persuasives ; par des exemples concrets et un appel aux sentiments.


Deux visions antagonistes « moi » / « médecin »




II] la force argumentative du dialogue ;

1) la diversité des dialogues donne de la force aux discours :

- texte construit comme un discours > récit à la première personne ( texte + prétexte)
> subjectif cela prépare le débat ( pas de surprise et une préparation aux affinités)

- texte théâtral
> plus de vie ( pas de verbes introducteurs) effet de naturel = souci de Diderot pour son lecteur.

- L. 33 à 39 discours indirect
> privilégie ses arguments > récit plus froid va très bien avec le rationalisme du docteur.

- longue tirade (= théâtre) dramatisation (amplification) du récit
> cela le rend intéressant = persuasif

Conclusion partie ; Pourquoi toutes ces différences de discours ?
> met en valeur la complexité du débat, des différentes stratégies > anti conventionalité > vivant, caractère improvisé.


2) efficacité argumentative du texte ;

- le dialogue permet l’échange et le met en valeur. Cela mène à l’originalité. L’un fait progresser l’autre.
> mise en valeur de la progression dans l’échange.
Exemple : « moi » change de stratégie : le général ne fonctionne pas donc passage à un cas particulier. = met en valeur l’aspect réactif et spontané.

- le dialogue met en valeur les deux stratégies argumentatives. Mise en valeur de la persuasion par la dramatisation, l’appel au sentiments, la contradiction…
> met en valeur l’habilité des orateurs ( ex. changement de stratégie)

- le dialogue permet de mieux comprendre l’interlocuteur. On est obligé de parler simplement.
> texte simple
Exemple : avis antagonistes, contradictions, répétitions…
L’échange met en valeur le raisonnement.
Le dialogue met en valeur la complexité.

- Diderot s’attache à « moi » et au médecin puisque les personnages sont complémentaires (humanisme / lumières, rationalisme / matérialisme...)

- le caractère dramatique prend en compte l’attention du lecteur.






Conclusion ;

-Le dialogue permet de faire ressortir le débat a travers un cas concret deux idées se rencontrent (idéalisme et matérialisme)

-Clarté des idées

-Progression dans la pensée

-Cette forme originale est très efficace

Ouverture ;

D’ailleurs le théâtre est souvent utilisé pour argumenter :
- le mariage de figaro de Beaumarchais.
- Les justes de Camus.
- Huis clos de Sartre.

Conclusion séquence 1 :
Lumières et contestations ;

I] Idées exprimées ;

Contestation de l’ancien régime :

- remise en cause de l’organisation de la société.
Ex :
le mariage de figaro > ridiculise la noblesse
De l’esclavage des nègres de Montesquieu > remet en cause la hiérarchie
Autorité politique > Diderot ( rejette les inégalités de la société)

- remise en cause du système politique :
Monarchie absolue héréditaire et de droit divin
Ex :
Autorité politique de Diderot : remise en cause de la monarchie absolue, loue la monarchie parlementaire.
Les lettres persanes : remise en cause de la monarchie absolue, loue la monarchie parlementaire.
Rousseau rejette vrmt monarchie pour la démocratie.

- remise en cause de la religion (autorité religieuse) > condamne son intolérance.
Exemple :
prière à dieu de voltaire (déiste) > condamne ses pratique et son intolérance.
De l’esclavage des nègres de Montesquieu > hypocrisie de la religion

Les trois piliers de l’ancien régime sont repris par les révolutionnaires.


II les démarches adoptées par les écrivains engagés ;

- le roman épistolaire: point de vue extérieur = mise en valeur des défauts. Forme divertissante et instructive = persuasion + conviction

- l’essai : argumentation explicite qui privilégie la raison = logique (dictionnaire)

- dialogue ou délibération : forme vivante qui présente deux thèses . Persuasion + conviction


III] les différents registres ;

Satirique, ironique, polémique, pathétique...

Un grand gg pour Arthur qui nous fait partager ses fiches !

arthur a écrit:I] la prière à Dieu :

1) les procédés de la prière ;

- adresse directe ; apposition « toi » « Dieu »
Anaphorisme de « toi » « tu » > mise en valeur de Dieu
+ Tutoiement > proximité de Dieu, protecteur, à l’écoute

- mise en valeur de la grandeur de Dieu ; l. 1 & 2 répétition de « tous »
+ l. 5 mise en valeur par accumulation : « immuable » , « éternels »…

anaphorisme éxiste pas ^^' en faite tu veux dire que c'est des anaphores ? (=anaphorique)
(ou que c'est un aphorisme (http://fr.wikipedia.org/wiki/Aphorisme) ?)

comme quoi F. invente bien des mots ^^'
ba j'rectifierais par "mise en valeur par les anaphores de..."